L’apprentissage des nombres dépend de la langue parlée à la maison

Une étude présentée par des scientifiques des universités de Harvard et de Cambridge permet de tirer des conclusions très intéressantes. Et est-ce L'apprentissage des nombres, ou le concept de ceux-ci, dépend de la langue parlée à la maison.

Par exemple, les enfants slovènes et arabes comprennent ces concepts avant les enfants anglophones et ceux-ci sont plus rapides que les enfants japonais.

Structure linguistique

La rapidité avec laquelle les nombres sont appris dépend de la langue elle-même et des structures utilisées pour décrire les concepts de «nombre». Ainsi, la langue anglaise fait la distinction entre le pluriel et le singulier (un bouton, deux boutons), contrairement au japonais et au chinois. D'autre part, les enfants slovènes et saoudiens, dont les langues n'ont pas de racines communes, présentent des concepts différents pour le singulier, les couples et les groupes de trois ou plus. Donc, en Slovénie, un bouton est un gumb, deux boutons sont gumbaet trois boutons ou plus sont gumbi. Ces distinctions, qui pourraient en principe compliquer l'apprentissage, agissent de manière opposée, ce qui facilite la compréhension des concepts "un", "deux", "plusieurs", plus rapidement.

L'idée d'appeler différemment ces trois concepts facilite l'apprentissage numérique n'est pas nouvelle, du moins chez les linguistes. Mais maintenant, cette relation a été démontrée.

La preuve

Comme il peut y avoir différentes manières pour les parents d’enseigner des chiffres à leurs enfants, il n’était pas très clair au début que la grammaire du pluriel singulier affectait directement l’apprentissage. C'est pourquoi un groupe de chercheurs anglais, saoudiens, slovènes et nord-américains a mené une étude sur des dizaines d'enfants âgés de deux à quatre ans, slovènes, saoudiens et anglais. Les chercheurs les ont testées comme "Mettez deux boutons dans la boîte" et "dites-moi ce qu'il y a dans cette lettre?"

Pour chaque groupe d'âge, le concept de "deux" était connu par beaucoup plus d'enfants slovènes et arabes que par leurs amis anglais. En fait 42% des Slovènes âgés de deux ans connaissaient le concept de "deux", alors que seulement 4% des enfants anglais le connaissaient. Les enfants slovènes et arabes autour de 4 ans connaissaient le concept de "deux" bien mieux que les enfants russes, japonais et chinois et sans emabargo, il n'y avait presque pas de différence entre les enfants slovènes et arabes.

En vieillissant, les enfants anglophones surmontent leurs homologues slovènes en connaissant les chiffres les plus élevés. En effet, les parents slovènes n'enseignent généralement pas à leurs enfants à compter explicitement, contrairement aux parents anglais, ont écrit les inventeurs.

Il semble que plusieurs facteurs affectent la manière dont les enfants apprennent les concepts de nombres. Cette étude montre que la structure linguistique est particulièrement importante pour les nombres inférieurs à quatre et que pour des nombres plus élevés, les enfants utilisent d'autres méthodes.

Via | science populaire Photo | lisaclarke sur Flickr On Babies and More | Langue et environnement, Développement du langage chez l'enfant: deux à trois ans, Développement du langage chez l'enfant: trois à quatre ans